Religions & Histoire n° 43
Devins et oracles de la Grèce antique

N° 43 - Mars/Avril 2012

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ISSN : 1772-7200

Les Grecs croyaient en leurs dieux, et en l’influence de ces derniers sur leur destinée, tant individuelle que collective. C’est pourquoi ils entretenaient avec eux une relation empreinte de respect et de familiarité tout à la fois. La pratique divinatoire était, comme le sacrifice, un moyen d’entrer en relation avec le monde divin. Elle permettait plus particulièrement de connaître les volontés supérieures afin de prendre les bonnes décisions. Pour atteindre ce but, diverses méthodes se rencontraient, qui requéraient un personnel nombreux et lui aussi fort varié : devins et porte-paroles du dieu (hommes et femmes), prêtres et prophètes abondent dans la littérature et la mythologie, comme ils abondaient alors dans la réalité. Certains sites oraculaires sont restés célèbres, tels Delphes, Dodone ou Olympie, d’autres ont peu à peu sombré dans l’oubli, mais partout subsiste la trace, archéologique ou iconographique, de ces tentatives pour communiquer avec Zeus et son fils Apollon, les deux principales divinités mantiques du panthéon grec. Que les pages suivantes permettent à chacun de redécouvrir l’essence et les visages de la divination en Grèce antique, par-delà les préjugés et les millénaires.

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La Catalogne romane

L’histoire de la Catalunya Vella (Vieille Catalogne), plus que millénaire, se reflète en grande partie dans les constructions religieuses romanes. Les premiers seigneurs féodaux catalans ont en effet noué des liens étroits avec l’Église et encouragé dès l’origine la fondation de monastères et l’installation de divers ordres religieux sur leurs terres. Le comte Guifré el Pelós (Guifred le Velu), qui reçut des empereurs carolingiens les comtés situés au sud des Pyrénées, à l’exception de ceux d’Empúries, du Pallars et de la Ribagorça, et que les Catalans considèrent comme le père fondateur de la Catalogne, fit notamment ériger à Ripoll le monastère de Santa Maria, appelé à rayonner sur l’Europe tout entière, et, non loin, le monastère de Sant Joan de les Abadesses où sa fille fut abbesse. Ces fondations monastiques servaient ses projets de repeuplement (les paysans venant cultiver les terres monastiques) et jouaient un rôle important dans l’administration du territoire et dans l’affirmation de la chrétienté dans cette zone frontalière d’Al-Andalus. Mais la Catalogne romane n’est pas exclusivement chrétienne; elle est aussi marquée par l’épanouissement des communautés juives, installées parfois depuis plusieurs siècles dans les villes et qui ont légué un riche patrimoine, tant religieux que profane. Au fil d’une promenade dans quelques-uns des sites majeurs des anciens comtés catalans, redécouvrons l’histoire d’une région sublime et infiniment variée.

Auteur : Virginie Lérot

Magazine : Religions & Histoire n° 43 Page : 12-17

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