Religions & Histoire n° 41
Le baptême de Clovis

N° 41 - Novembre 2011

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9,00 €

ISSN : 1772-7200

Clovis fait partie des grandes figures de l'histoire de France. Pourtant, celui que Charles de Gaulle plaçait au commencement de l'histoire nationale est aujourd'hui considéré avec suspicion, en raison même de son succès passé et des multiples récupérations politiques et religieuses dont il a fait l'objet à travers les siècles. De lui, on ne connaît souvent que le baptême et le mariage avec Clotilde. C'est bien peu. Au-delà de l'image d'Épinal, le premier roi franc de Gaule présente pourtant un réel intérêt historique. À l'occasion du 1 500e anniversaire de sa mort, le 27 novembre, Religions & Histoire propose une réflexion générale autour de cette figure emblématique afin de mieux pénétrer un monde en pleine mutation. La Gaule du Ve siècle est en effet celle de la fin de l'Empire, du début de la dynastie mérovingienne, de la christianisation massive de la société et de l'élaboration d'une royauté chrétienne… Un univers foisonnant et injustement oublié. Dans votre magazine d'histoire.

Actualités

Dossier

Une conversion, un acte politique, une instrumentalisation
Le baptême de Clovis
Le baptême de Clovis dans l'historiographie (IXe-XIIe siècle)
La Gaule, du paganisme au christianisme
Croyances de la Gaule mérovingienne
Le faste funéraire de Childéric et ses influences orientales
La tombe de Clovis
À la recherche du baptistère de Clovis

Topographie chrétienne de la Gaule

La topographie chrétienne est un concept de chercheurs. Dans l'Antiquité tardive, il ne saurait désigner une réorganisation de l'espace habité en relation avec la nouvelle religion et ses institutions, car la structure de l'espace reste antique. Cependant, une visibilité de la foi nouvelle s'amorce avec la construction de lieux chrétiens, et une relation à l'espace différente s'esquisse dans laquelle la relation à l'au-delà joue un rôle important. Durant le premier tiers du VIe siècle, un seuil paraît franchi, et les fondations se multiplient grâce à l'action des évêques et l'appui des laïcs. Ce mouvement se traduit par de nouvelles constructions ou par des reconstructions d'édifices anciens qui, peu à peu, désorganisent le parcellaire antérieur.

Auteur : BOISSAVIT-CAMUS (B.)

Magazine : Religions & Histoire n° 41 Page : 52-57

Construire une royauté chrétienne

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