N° 34 - Septembre/Octobre 2010
ISSN : 1772-7200
Cet automne dans la revue d'histoire spécialisée sur le thème des religions, découvrez un sujet sur les apocalypses chrétiennes, juives et musulmanes. De nos jours, l'apocalypse est comprise comme la fin des temps, menaçante et cataclysmique. Mais si l'on revient aux sources étymologiques, une apocalypse est d'abord une révélation. Il peut s'agir de la révélation de la fin de l'humanité, certes, mais aussi de celle de l'ordre caché du monde, des mystères de l'univers. Les religions monothéistes ont, chacune à leur façon, développé une littérature apocalyptique, reflet des préoccupations humaines. Si en France on connaît surtout le texte de Jean, d'autres, avant et après lui, firent le récit de ces visions surnaturelles confiées à des mortels. C'est à la découverte de cette histoire méconnue que convie le présent dossier, des prophètes de l'Ancien Testament jusqu'au Coran.
Dans l'imaginaire occidental façonné par des siècles de tradition chrétienne issue du judaïsme, le mot « apocalypse » s'est chargé de toutes sortes de connotations qui en travestissent plus ou moins le sens d'origine. Aujourd'hui, « apocalypse » évoque une catastrophe, une destruction particulièrement massive et violente. Mais toutes les apocalypses ne décrivent pas la fin du monde et, à l'inverse, on trouve des descriptions de la fin du monde ailleurs que dans des apocalypses.
Auteur : Frédéric AMSLER - Enrico Norelli
Magazine : Religions & Histoire n° 34 Page : 20-23
Date : 31/08/2010