N° 24 - Janvier/Février 2009
ISSN : 1772-7200
Dans l'Antiquité gréco-romaine, la vie quotidienne était littéralement réglée par la religion. Mais cette dernière se caractérisait alors par une grande rigidité. Visant à garantir la prospérité de la communauté, elle ne permettait pas aux fidèles de tisser une communication personnelle avec le divin. Aussi de nouvelles formes de cultes, appelés mystères, ne tardèrent-elles pas à se développer. Secrets et sélectifs, leurs rites plus ou moins troublants offraient aux initiés une vie religieuse forte et, souvent, la promesse d'un salut dans l'au-delà, ce qui leur assura un succès considérable aux premiers siècles de notre ère. Est-il possible de dissiper, un tant soit peu, l'épais nimbe d'incertitudes entourant ces cultes envoûtants ?