N° 22 - Septembre/Octobre 2008
ISSN : 1772-7200
Jésus n'était pas chrétien. Il est désormais acquis qu'il n'a jamais voulu donner naissance à une religion autre que celle à laquelle il appartenait pleinement, le judaïsme. Pourtant, alors qu'il annonçait l'imminence du Royaume de Dieu, la communauté des premiers disciples de Jésus s'est transformée en Église. Comment le mouvement des disciples de Jésus s'est-il, peu à peu, affranchi du judaïsme pour constituer une religion à part entière, et dans quel contexte ? Pour répondre à ces questions, il convient de ne pas se cantonner à l'étude des livres dits canoniques (ceux du Nouveau Testament) mais d'ouvrir la recherche aux textes qui seront plus tard qualifiés d'apocryphes.
Quand on évoque le stoïcisme aujourd'hui, et plus encore l'adjectif stoïque qui en découle, on pense tout de suite à une attitude courageuse,
avec une indifférence raisonnée devant l'adversité ou une insensibilité
à la douleur. Mais le stoïcisme dépasse évidemment la simple apologie
de la ?maîtrise de soi?. C'est une véritable école de philosophie, fondée
au IVe siècle av. notre ère en Grèce par Zénon de Kition et qui connaîtra son apogée avec l'empereur romain Marc Aurèle, avant de prendre une place majeure dans la philosophie morale occidentale.
Auteur : Sonia DARTHOU
Magazine : Religions & Histoire n° 22 Page : 72-77